Les besoins des femmes atteintes d’un cancer du sein
Les femmes ont besoin d’être bien soignées, informées et écoutées.
Ces besoins sont présents tout au long de leurs parcours de soins, dès l’annonce du diagnostic, pendant les traitements et même longtemps après.
1.
Besoin d’être bien soignées
Les femmes ont besoin d’être bien soignées et de bénéficier des traitements de qualité et aussi rapidement que possible : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie.
Elles veulent également recevoir des conseils et des soins et pour réduire les effets secondaires provoqués par les traitements de façon à avoir la meilleure qualité de vie possible.
C’est la mission des professionnels de santé et notamment des médecins et des infirmières.
2.
Besoin d’être informées
Face à un diagnostic de cancer, les femmes sont devant l’inconnu. Elles vont découvrir des mots nouveaux : médecins aux spécialités nouvelles (oncologue, radiothérapeute…), examens (biopsie, pep scan… ), traitements ( cathéter, curage axillaire, protocole … ), etc.
Elles ont besoin d’informations d’ordre médical pour connaître et surtout comprendre les différents traitements, leurs conséquences et leurs effets secondaires, dans un langage simple et compréhensible.
Comprendre est essentiel pour accepter la maladie et adhérer aux traitements.
C’est la mission des professionnels de santé et notamment des médecins et des infirmières.
3.
Besoin d’être écoutées
C’est pour assurer cette mission que Vivre Comme Avant existe.
Les femmes ont besoin d’exprimer leurs émotions, leurs inquiétudes, leurs peurs …
Ce qu’elles ont à dire n’est pas facilement acceptable ni pour elles, ni pour leur entourage, ni pour les soignants. Dire la peur de mourir, de souffrir, la fatigue, l’énergie qui ne revient pas, le corps qu’on ne reconnaît plus, l’avenir bouché…
Face à ces difficultés, la bénévole de Vivre Comme Avant peut être un interlocuteur privilégié du fait de son vécu de la maladie, de son expérience et de sa formation.
Bien sûr elle n’est ni médecin, ni infirmière, ni psychologue ou psychiatre. Elle n’en a pas les compétences.
Mais elle est parfois plus apte :
« Si je dois faire de la chimio, je refuserai : je ne veux pas perdre mes cheveux »,
« Pourquoi moi ? je ne fume pas, je ne bois pas. Pourquoi ça me tombe dessus »
« Le sein n’est pas un organe vital » et elle se met à pleurer
« J’en ai marre. Je n’ai plus envie de rien